Un an après sa sortie, Battlerite est désormais disponible en free to play. La rédac’ du CEC a testé pour vous ce titre prometteur.
À première vue, Battlerite ne donne pas forcément envie. La direction artistique est mignonne, mais pas renversante d’innovation. Comme dans la plupart des jeux, il faut ouvrir trois tonnes de coffres avec des skins, des armes personnalisées… Et puis des moba-like, on en a soupé ces dernières années.
Sauf que Battlerite a ce petit truc en plus qui séduit. Les parties se jouent en deux contre deux ou trois contre trois dans des arènes colorées. Ici, pas de vagues de sbires à gérer. Vous n’incarnez qu’un seul champion et êtes clairement là dans un seul but : vous foutre sur la gueule. Les contrôles sont nerveux à souhait : vous déplacez votre personnage à l’aide de ZQSD et visez à la souris pour utilisez vos compétences.
Joueurs du dimanche, passez votre chemin car Battlerite favorise le skill pur. Tous les sorts sont esquivables, les champions possèdent huit capacités distinctes et le terrain est conçu pour mystifier votre adversaire encore davantage. De plus, le jeu en équipe est essentiel. Dès la première partie contre de vrais joueurs, il y a de grandes chances que vous vous fassiez bourrer par vos deux adversaires simultanément. L’expérience n’est pas plaisante, mais au moins vous apprendrez vite à utiliser vos compétences pour vous mettre à l’abri de ce genre d’assaut.
Le dernier champion en date : Thorn.
À mi-chemin entre les arènes PvP dans World of Warcraft, la vue de dessus des DotA-like et la visée de Smite, Battlerite est définitivement adapté à l’esport. Malheureusement, son caractère très exigeant peut faire fuir les joueurs occasionnels, qui constituent la base essentielle d’une communauté. Peu de chances donc que le titre connaisse la popularité d’un League of Legends. Mais Battlerite reste un excellent jeu de niche qui ravira les amateurs du genre.
Stunlock Studios compte lancer la première saison compétitive de son bébé. En attendant, si le jeu vous tente, vous pouvez jeter un oeil à la chaîne Twitch de Duxul, qui aborde le jeu de manière pédagogique avec ses spectateurs.